Belle rencontre intimiste avec l’auteur tihangeois, Jean-Michel Ruisseau, et découverte de son premier roman « La chaise vide« à travers quelques extraits de cette histoire de vie à la première personne.
A la Bibliothèque de Huy
La chaise vide (extrait)
« Je fus frappé d’une solitude violente, écrasante, comme je ne l’avais jamais été. Je pense que j’avais vécu tout ce qu’un humain de mon siècle peut rencontrer.
J’avais connu l’intensité, la misère, les joies et les voluptés de l’amour, de l’amitié. J’avais contemplé et traversé tant d’endroits fabuleux de notre terre.
Des instants magiques que seul le vagabond a le droit de surprendre.
J’avais connu la fraternité. J’avais enduré autant la fortune que la pauvreté, la sensation tellement réconfortante de trouver à manger lorsque l’on a vraiment faim et je me sentais seul.
L’automne se rendait à l’hiver. Les vents plus froids avaient impudiquement dénudé les branches, les journées sans soleil. »